Le lin et son histoire

Lorsque l’aventure de la créa­tion de la mar­que Lau­rence Car­roy a démar­ré, nous ne savions pas que le lin était le pre­mier tex­tile dévelop­pé par l’homme. Nous vous pro­posons de décou­vrir la grande his­toire de cette fibre qui n’a pas fini de vous étonner !

Chronologie de l’utilisation du lin

  • C’est en 2009, dans une grotte de Géorgie, que des paléon­to­logues décou­vrent des frag­ments de fibres de lin por­tant encore des traces de couleurs et datant de 36 000 ans ! 
  • Mais la grande his­toire du lin com­mence dans la val­lée du Nil au temps des Pharaons. Il est appelé « lumière de lune tis­sée » et sym­bol­ise la pureté. Les prêtres por­taient alors des vête­ments en lin et les ban­delettes util­isées pour la momi­fi­ca­tion l’étaient également.
  • Le lin est ensuite tis­sé pour fab­ri­quer les voiles des bateaux des Gaulois. Les druides, prêtres de cette époque, por­tent des vête­ments de lin d’une grande qualité.
  • Au 8ème siè­cle, Charle­magne ordonne que le lin soit filé à la cour et que chaque foy­er puisse le tra­vailler. Le lin sera ain­si la fibre la plus util­isé jusqu’au 18ème siècle.
  • C’est sous Louis XVI qu’est née la « crino­line », ce sous vête­ment féminin qui sup­por­t­ait le poids des jupes et leur don­nait de l’ampleur. Elle était fab­riquée en crin tis­sé avec du lin.

Puis le lin con­naît des hauts et des bas avec l’arrivée du coton qui com­mence à inon­der le marché du tex­tile. Au début du 20ème siè­cle, le lin com­pose encore le trousseau des femmes en âge de se mari­er. Sa qual­ité était assez rus­tique mais extrême­ment solide. 

Depuis plusieurs années, sa pro­duc­tion est à nou­veau relancée sur un ter­ri­toire par­ti­c­ulière­ment prop­ice à sa cul­ture ; le Nord de la France, le long de la Manche.

Le saviez-vous ?

  • La tapis­serie de Bayeux, représen­tant la con­quête de l’Angleterre par Guil­laume de con­quérant, a été brodée sur le la toile de lin.
  • Le Linoléum (le fameux lino de nos grands-mères) est inven­té en 1860 par l’anglais Fred­er­ick Wal­ton. La com­po­si­tion prin­ci­pale de ce revête­ment de sol est l’huile (oléum) de lin (linum) extraite de ses graines, à ne pas con­fon­dre avec les revête­ments plas­tiques actuels qui n’ont rien de naturel.

Cul­tiv­er le passé et pré­par­er l’avenir c’est ce qui nous ani­me chez Lau­rence Car­roy. Le lin est une richesse de nos régions du Nord que nous ne ces­sons de décou­vrir. Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nos ter­res nous appor­tent depuis des siè­cles ? Retournons vers ces pro­duits locaux que nous avons longtemps délais­sés au prof­it de nou­veautés venues d’ailleurs et appré­cions, à sa juste valeur, ce que nos anciens nous ont trans­mis afin d’en faire prof­iter nos enfants, pour que le lien ne s’arrête jamais.