Le lin, la sobriété même.

On par­le énor­mé­ment de sobriété en ce moment, de trou­ver une manière de con­som­mer en étant vig­i­lant sur les con­séquences que cela peut avoir sur l’environnement. Faire atten­tion à notre ali­men­ta­tion, aux objets et aux meubles que l’on achète en ne priv­ilé­giant que ce qui est néces­saire est impor­tant, mais au-delà de ça, il devient impor­tant de se ren­seign­er sur l’impact envi­ron­nemen­tal de nos achats de sa source jusqu’à son arrivée chez nous.

Le lin est sobre en eau.

Le lin se cul­tive sans irri­ga­tion, l’eau de pluie des régions où il pousse lui suf­fit. Son ter­ri­toire de prédilec­tion allant de Caen à Ams­ter­dam, cette bande côtière a un cli­mat idéal qui four­nit suff­isam­ment de pluie pour la cul­ture du lin.

Par com­para­i­son, la cul­ture du coton a besoin d’environ 7100 litres d’eau par Kg de coton récolté. 

Le lin est sobre en engrais et produits phytosanitaires.

Le lin est une plante qui respecte notre envi­ron­nement car sa cul­ture ne néces­site que très peu d’intrants. Les sols et les nappes phréa­tiques sont ain­si préservés de la pol­lu­tion. Ce qui en découle, c’est un écosys­tème respec­té, aus­si bien pour la flo­re que la faune.

Le lin est écoresponsable.

La cul­ture du lin Européen retient chaque année 250000 tonnes de CO2. Mais il fait encore plus car sa cul­ture en rota­tion, (le lin revient sur une même par­celle tous les 6 ou 7 ans) per­met d’obtenir une qual­ité de sol opti­mal aug­men­tant la rentabil­ité des cul­tures suiv­antes. Biodégrad­able, il ne laisse aucun déchet non absorbable par la terre.

Les béné­fices du lin sont donc mul­ti­ples et on se demande pourquoi une telle richesse locale est si mal con­nu du pub­lic. Faire le choix de cette matière naturelle pour son linge de lit, de table ou ses vête­ments est par­fois esthé­tique ou ten­dance, mais il est de plus en plus le résul­tat d’une volon­té de con­som­mer durable, sain, et de mon­tr­er l’exemple à nos enfants afin qu’ils évi­tent la sur­con­som­ma­tion. Le lin, comme le chan­vre peu­vent faire par­tie des solu­tions de con­som­ma­tion pou­vant lim­iter la pro­gres­sion spec­tac­u­laire du réchauf­fe­ment climatique.

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